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Pensées sans queue ni tête

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Pensées sans queue ni tête
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22 juin 2006

Ecrire un livre

Bien qu'ayant toujours adoré lire, m'étant senti proche de la littérature et des pensées philosophiques, ce n'est que depuis peu que je me sens "inspirée", enfin plus exactement "partiellement inspirée".

J'aimerais partager ce que je ressens, je sens qu'écrire parfois me libère, je me sens plus sensible qu'avant (souvent proche des pleurs), retenant trop de choses en moi, qui ressortent parfois de façon inattendue.

Mais l'inspiration est farceuse et narquoise. Elle me paraît proche mais inatteignable, telle un mirage au milieu du désert. Ecrire et le faire partager, pourquoi pas, mais écrire sous quelle forme ? Poësie, essai, roman ? Et écrire quoi ?

J'ai peu de mal à m'abstraire du récit de ma propre personne, écrire une fiction en m'apparentant à quelqu'un d'autre m'est difficile. Ma vie n'est cependant pas suffisamment intéressante pour que je la ressasse, et je n'ai pas envie de dévoiler ma psychologie intérieure, car, je m'en rends bien compte, ce travail me permets de me comprendre, peut être de mieux me vivre.

Jusqu'en école d'ingénieurs, j'ai l'impression d'avoir vécu sans problème, une vie lisse, même si je me souviens avoir combattu ma timidité. Depuis l'ENSEIRB, j'ai plus de souffrance, je suis plus mure aussi, et je prends les choses à coeur, sans assez de recul, sans laisser passer les petits tracas de la vie. toujours je veux des réponses, des certitudes, des projets, de l'action...être maître de tout.

Nous allonrs essayer de trouver quelques remèdes à tous ces maux pour vivre plus sereinement.

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21 juin 2006

La pluie

Le ciel est bien noir, l'air suffocant, mais pourquoi diable l'enveloppe ne se perce t-elle pas ? Pourquoi cette chaleur opaque ? Que le ciel se déchaîne, que la pluie déferle, que le vent se lève, que le tonnerre rugisse !!! Que les éléments entrent en action : ouragans, tourbillons, tempêtes !

Et moi, au milieu, sautillant dans les flaques d'eau, m'abreuvant de cette fraîcheur inédite, me rassénérant de ces flots providentiels.

Mais non, rien à faire, qu'attendre, que lutter face à cette immobilité, cet endormissement, ces dards lumineux qui puisent notre énergie, nous rendent impuissants, affalés sur nos chaises.

Ces chairs vautrés sur les plages, qui n'ont qu'une idée, brunir, par souci esthétique, négligeant de se préserver, préférant la nonchalance, la fainéantise plutôt que l'action.

Ah l'été, la chaleur, les nuées humaines...beurk

20 juin 2006

Je cours donc je suis

Courir...une action qui étonne, agace, stimule, procure grisement et vertiges...Faire face à l'incompréhension : "Après quoi cours-tu ?", "mais il pleut, tu es folle !".

Quand courir apporte son lot de blessures, de souffrances, de contre performances, alors, après quoi courons-nous ? Cela reste t-il un plaisir ?

Je crois que cette activité est bien plus qu'un hobby, c'est un défouloir, mais aussi une course contre soi, une preuve de son existence, une reconnaissance de soi par soi et les autres, un fantastique révélateur social, un moyen de se transcender, une façon de se sentir utile, enfin exigeant envers soi-même.

Souvent sport ingrat, quand la perf est là, la gratitude est formidable, la motivation à son comble, et pour ces quelques instants de joie, les heures d'entraînements, de déchirements sont assumés.

Sentir son corps tiraillé, c'est aussi le sentir vivre, déborder d'énergie, ou au bord de l'épuisement, mais c'est toujours VIVRE. Oui, je suis là. "Je cours donc je suis" serait le nouveau postulat.

C'est parfois se sentir grande, presque voler si la foulée est légère, jaillir comme une formule 1 si elle est puissante et véloce.

Je crois que c'est magique et que cela vaut la peine d'être vécue, quand bien même les frustrations, les rivalités, les jalousies.

20 juin 2006

Raison ou déraison

Les doigts brûlent et gratouillent...la démangeaison est vivace, la folie gagne.

Aucun soulagement d'aucune sorte. Mains de peintre, pleines de pustules, mains de torturé, pleines de plaies. Reflètent-elles mon être intérieur ? Quand la surface paraît lisse, l'être profond serait blessé, déchiré ?

La déshydrose, le nom savant de cette réaction cutanée. Elle est dite due au stress...Alibi de médecin qui ne savent pas la soigner ? Ou véritable capacités de l'âme à blesser son corps. Masochisme, punition...?

Quels conflits intérieurs m'agitent ? Ca, moi et surmoi ... ne cohabitez-vous pas sereinement ? Des pulsions, sentiments seraient réfrénés ? Des menaces extérieures appréhendées ?

Je vous demande de me laisser tranquille...de me laisser vivre sans m'envahir de questions, de tergiversations. Pourquoi ne puis-je pas vivre sans montre, sans plannification aucune, juste seconde après seconde ?

20 juin 2006

Introduction

Première page, premières ligne, besoin de jeter des mots sur la page comme un peintre ses couleurs sur la toile.

Selon l'humeur, les pensées vagabondes, la nostalgie, le vague à l'âme ou l'exquise béatitude du moment...de quoi sera fait ce blog n'est pas défini...c'est d'abord une recherche de soi et des autres, une quête de son sens pour atteindre l'équilibre parfait.

Patience et indulgence seront requis à la lecture des sujets à venir...

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